25 mai 2020

COVID-19 : les Églises québécoises collaborent comme on a rarement vu!

Chocs, remises en question, prises de conscience, créativité et générosité… parmi les effets d’une pandémie.

Récemment, nous vous avons partagé un article de Saturate présentant des réflexions sur les différentes composantes de l’Église en contexte de pandémie, incluant entre autres la formation de disciples, les communautés missionnelles et l’amour du prochain.

Plus près de chez nous, les Églises de l’AEBEQ ont dû avoir ces mêmes réflexions sur leur propre contexte durant les mesures entourant la COVID-19. Les résultats sont édifiants, voire émouvants.

En effet, à chaque semaine depuis le début des mesures de distanciation affectant les rassemblements, plusieurs dizaines de pasteurs se rencontrent en vidéoconférence. Ces leaders, représentant une variété d’Églises, y participent avec une régularité surprenante. Mais c’est le niveau de collaboration sans précédent et le désir de se serrer les coudes pendant la crise qui sont marquants, et surtout qui honorent notre Dieu.

Technologie

Comme vous le savez, la conversion au numérique des rassemblements communautaires fût tout un défi au début de la période de confinement.

  • Les pasteurs et Églises plus expérimentés avec différents outils technologiques ont offert leur aide à ceux qui étaient moins versés dans le domaine.
  • Certaines Églises se sont jointes pour combiner des lieux et programmes de diffusion de contenu.
  • Afin d’offrir gratuitement des ressources pour alimenter les vies personnelles et communautaires des chrétiens, un programme de louange, avec lectures et prières a été créé et partagé sur le site de l’AEBEQ.

Aide communautaire

Le soutien aux personnes éprouvant des besoins physiques, émotionnels ou spirituels a aussi entraîné son lot de difficultés.

  • Différents leaders se répartissent des séances d’appels téléphoniques pour veiller sur les membres de leurs Églises, tandis que d’autres effectuent la tournée des épiceries pour les personnes vulnérables qui ne peuvent pas sortir.
  • Entre Églises, certaines se sont réparti les tâches selon leurs capacités. Par exemple, celles qui sont les mieux placées pour offrir de tels services peuvent aider une autre communauté durant la semaine, puis bénéficier le dimanche de l’expertise de celle-ci pour la diffusion de leurs rassemblements.

Vivre l’Église

Cet épisode incite certainement chaque représentation locale du corps de Christ à se questionner sur la manière de vivre la vie d’Église, les pièges à éviter, les vérités à se rappeler, ainsi que les opportunités à saisir.

  • L’échange d’idées et de ressources entre pasteurs et Églises abonde et aide grandement.
  • Plusieurs ont vécu de profondes prises de conscience concernant les manquements et les besoins de changement dans leur manière de vivre l’Église.
  • Forcées de fermer leurs bâtiments, de nombreuses communautés ont concrètement fait face à la vérité que leur Église n’est pas un lieu dont les portes doivent soudainement demeurer barrées, mais plutôt la communauté des gens qui s’y rassemblaient quelques semaines auparavant.
  • Ces temps de réflexion et d’échange, malgré l’intermédiaire des écrans auquel on a dû s’habituer, ont amené plusieurs leaders à se confesser et à se relever, avec le soutien de leur famille d’Églises, pour travailler à mettre en pratique les vérités redécouvertes au sein de leurs propres familles locales.
  • Cela se manifeste de différentes façons, mais la nouvelle réalité entraîne de nouvelles initiatives et une mobilisation renouvelée basée sur une ecclésiologie rafraîchie.

Le message unanime venant des pasteurs et leaders d’Églises est que Dieu nous montre continuellement comment vivre la vie d’Église contextualisée au moment présent, comment le faire différemment de nos habitudes ou des exemples du passé au besoin, comment se réinventer en restant fidèle à son plan parfait et comment favoriser une collaboration bénéfique entre frères et soeurs.

Ainsi, nous vous encourageons à :

  • tenir ferme dans l’attente du dénouement de ces temps inouïs.
  • chercher la face de Dieu pour l’adaptation de vos communautés à leurs réalités respectives.
  • ne pas oublier celles qui ont davantage de besoins ou simplement des besoins différents des vôtres.

Soyons conscients des difficultés que plusieurs Églises rencontrent durant ce temps, mais aussi dans la vie quotidienne « normale » et soyons prompts à offrir notre aide, afin que le corps local soit une bénédiction pour le corps universel de notre Sauveur.

Jusqu’à son retour, soyez bénis.