Cet article est une
gracieuseté de Saturate
AVIS AUX LECTEURS ET LECTRICES
À l’heure actuelle, où les demandes gouvernementales reliées au COVID-19 sont d’éviter toute sortie et tout contact non essentiels, le contenu de cet article doit être adapté au contexte dans lequel il est lu. Dieu permet actuellement que nous ayons à notre disposition plusieurs outils et moyens pour garder contact, grâce à la technologie.Nous vous encourageons donc à privilégier ces méthodes pour mettre en pratique notre devoir de prendre soin du pauvre, tout en ne compromettant pas notre devoir de prendre soin du malade.
Solitude ⇒ pauvreté
L’Évangile qui accueille tout le monde
Mort précoce
En 2010, Holt-Lunstad a publié un article sur les relations sociales et les taux de mortalité. L’équipe de recherche a vérifié « si les personnes ayant peu de rapports sociaux mouraient plus tôt en moyenne que celles qui en avaient beaucoup. » Elle a mesuré l’influence de l’isolement social sur les risques de mortalité et a découvert « qu’il est comparable à des facteurs de risque bien établis » comme « la cigarette et la consommation d’alcool », et a découvert qu’il était un prédicteur de mort précoce encore plus fiable que la pollution de l’air et l’inactivité physique.
Les gens qui ont une vie communautaire pauvre sont à risque : ils vivent une forme de pauvreté, et contrairement à la pauvreté matérielle, la solitude ne fait aucune discrimination. La solitude frappe le pauvre comme le riche, la personne d’âge mûr comme le jeune, la personne prospère comme celle qui est sans emploi, l’influenceur de médias sociaux comme celui qui n’a pas d’abonnés. La solitude hante l’humanité.
Autour de la table
La bonne nouvelle est que Jésus a établi l’Église ; la communauté mondiale du royaume de Dieu. L’Église est envoyée comme une famille de missionnaires serviteurs pour proclamer la vraie bonne nouvelle du sacrifice de Jésus et de sa résurrection. À cause de Jésus, tous les humains, peu importe leur origine ethnique, leur arrière-plan, leur âge, leur niveau de blessure, leur quantité de péchés, leur mauvaise réputation ou leur solitude, sont accueillis par la foi en lui. . La puissance de son sacrifice a fait tomber les barrières qui nous séparaient, et tous sont les bienvenus dans sa présence éternelle, son royaume, sa communauté, sa famille, son Église.
Sur terre, Jésus nous a montré ce qu’était la communauté, l’Église. Il était un homme puissant en œuvres et en paroles, qui proclamait la Bonne Nouvelle aux pauvres, guérissait les malades et chassait les démons. Pourtant, à travers tous ces récits de signes et de miracles, on trouve des histoires toutes simples de Jésus qui partage un repas avec ses amis et avec les mal-aimés de la société.
À cause de Jésus, les humains de toute origine ethnique, tout arrière-plan, tout âge, ceux qui sont blessés à différents degrés, les grands et petits pécheurs, ceux qui ont une mauvaise réputation ou qui souffrent de solitude sont accueillis à travers leur foi en lui.
Prenez le temps de lire Matthieu 9.9-11. (LSG21)
« Jésus partit de là. En passant, il vit un homme assis au bureau des taxes et qui s’appelait Matthieu. Il lui dit : « Suis-moi. » Cet homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela et dirent à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
Dans le contexte du Nouveau Testament, les collecteurs d’impôts et les pécheurs étaient sans aucun doute ceux « qui n’avaient que très peu de rapports sociaux ». Ils ne faisaient pas partie des gens qu’on invitait à manger parce qu’ils traînaient des réputations méritées d’hostilité politique et d’échec moral. Par conséquent, la communauté juive les a marginalisés à cause de leur comportement et de leur péché. Voilà pourquoi les pharisiens ont sourcillé. Pourquoi l’homme qui prêche le royaume de Dieu passerait-il du temps en compagnie des rejetés ? Le royaume n’est pas pour eux ; ils ne méritent pas la communauté. Ils méritent leur pauvreté ; ils méritent leur solitude.
Malgré cela, Jésus s’assoit à table, et passe du temps en compagnie de ces personnes seules. La vérité est que tous les humains ont péché et méritent d’être rejetés du royaume, même ceux qui, comme les pharisiens, peuvent sembler dignes extérieurement. Parce qu’il nous aime d’un amour inébranlable et qu’il est fidèle à ses promesses, Dieu a pourvu un moyen de bénir toutes les nations. Par le sacrifice de Jésus, les pécheurs sont « conviés à sa table » d’une certaine manière.
Ne faites pas cavalier seul
En tant qu’Église, nous ne pouvons négliger les personnes seules. La solitude n’est pas qu’un sentiment ; c’est une forme très réelle et dangereuse de pauvreté dont nous avons tous souffert ou dont nous souffrirons à un moment dans notre vie. Et en tant que disciples de Jésus, nous sommes bénis de bénéficier de la communauté de l’Église. Nous sommes bénis d’avoir une table autour de laquelle nous réunir les uns avec les autres et avec Jésus. Nous devons inviter les gens à notre table — manger avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs, nous mêler à ceux qui ont besoin d’un sauveur.
Continuez d’imiter Jésus et passez du temps avec les personnes qui sont rejetées. Accueillez ces personnes dans vos maisons et passez du temps, fêtez, reposez-vous et mangez avec elles. Et ne faites pas cavalier seul. Faites comme Jésus, et invitez vos amis. Nous sommes collectivement l’Église.
Si vous n’investissez pas encore du temps avec les personnes seules, priez que l’Esprit de Dieu ouvre vos yeux à leur détresse. Répondez à l’invitation de Jésus et invitez-les, même si certains sourcillent et même si cela vous rend inconfortable. Placez votre foi en Jésus, obéissez à sa Parole écrite, marchez selon l’Esprit, et joignez-vous à Dieu dans sa mission. Servez les pauvres en servant les personnes seules.
Holt-Lunstad; Social Relationships and Mortality Risk: A Meta-analytic Review.
Daniel Maqueda est un implanteur d’Église à Venice Beach, à Los Angeles. Il parle couramment l’espagnol, aime le punk rock, et partager sa vie avec sa femme.