Et c’est parfait pour ton ami.e anglophone.

L’Église Ecclésia ne manque pas d’initiative et de projets missionnaires! Le programme d’apprentissage de la langue française Fleur de Lys, et le Café communautaire sont deux projets inspirants qui méritent d’être présentés. Dans une entrevue réalisée par Jonathan Clermont, Jacob Mathieu nous explique la vision qui soutient ces deux initiatives missionnaires.

Le premier mandat de l’école de langue est d’enseigner le français à des missionnaires, principalement anglophones, afin de les préparer à l’oeuvre à laquelle le Seigneur les appelle. Après leur formation, certains d’entre eux iront jusqu’en Afrique du Nord où la langue française est grandement répandue. D’autres resteront au Québec et serviront parmi la nation québécoise. Il va sans dire que peu importe où se tiendra leur mission, les missionnaires ont besoin d’apprendre la langue française pour communiquer la grâce de l’Évangile.

Le français est la langue du coeur des francophones. Au Québec, nos ancêtres ont combattu verbalement et souvent physiquement pour que cette langue survive aux anglais. Il aurait été facile d’être assimilé, mais par la grâce de Dieu, la poésie française peut encore être lue et la langue parlée par la majorité des Québécois.

Les missionnaires qui quittent leur famille, leurs amis et leur vie passée pour servir Dieu dans un endroit au langage différent doivent bien sûr s’adapter. Matthieu 28 nous commande de faire de toutes les nations des disciples, d’approcher toutes les ethnies, sans distinction. Si un missionnaire désire toucher le coeur d’un peuple par l’Évangile, il doit impérativement le faire dans la langue comprise et aimée par cette culture. La spiritualité et les besoins de l’âme sont mieux exprimés lorsqu’ils sont abordés dans la langue native de la personne interpellée. Un missionnaire qui ne peut pas comprendre correctement la langue de son pays d’adoption ne pourra pas expliquer librement les pensées de son coeur ni les nuances de l’Évangile. L’authenticité entre deux personnes qui ont de la difficulté à se comprendre sera limitée puisque la conversation sera centrée sur les mots, plutôt que sur les besoins. Lorsqu’un étranger fait l’effort d’apprendre, ses tentatives seront souvent perçues comme un signe d’amour, d’affection et de respect.

«Si un missionnaire désire toucher par l’Évangile le coeur d’un peuple; il doit impérativement le faire dans la langue comprise et aimée par cette culture.»

JACOB MATHIEU

La population de la ville de Saint-Jérôme est composée de personnes qui parlent le français à 97 % dont la grande majorité comprend peu l’anglais. Cette école de langue était donc toute désignée pour porter du fruit dans cette ville. Ce programme permet non seulement à plusieurs familles d’apprendre la langue, mais donne aussi une occasion de service pour les membres de l’Église.

La famille Swam a choisi d’apprendre le français, langue qui lui était complètement inconnue, pour vivre la mission au Tchad en Afrique Centrale. Ce couple et ses trois enfants sont venus de l’Ontario et ont suivi la formation durant un an. Le changement de province fut un réel bouleversement pour eux, car la culture diffère beaucoup malgré la courte distance qui nous sépare. La famille s’est jointe à un groupe connexion de l’Église et en peu de temps, ils y ont invité des gens dont au moins deux étaient incroyants. Cette initiative missionnaire a permis à une personne d’entendre le message de l’Évangile et de débuter un cheminement spirituel à l’Église Ecclésia. Le peu de mots français que connaissait la famille Swam a initié cette personne à l’étude de la Bible.

Cette famille de missionnaires habite maintenant au Tchad. Ils sont un témoignage pour plusieurs quant à leur façon de suivre Jésus et d’abandonner tout pour la mission. L’Église de Saint-Jérôme prie pour eux et suit leur développement dans leur nouvelle aventure.

Le Café communautaire

Finalement, l’organisation du tout nouveau Café communautaire progresse tranquillement. Café, crème et nourriture seront bientôt servis aux gens défavorisés de la ville, autant aux étudiants qu’aux familles à faible revenu. L’Église désire offrir un espace accessible à bas prix. Les chrétiens de l’Église peuvent y faire du bénévolat en travaillant, en servant du café et en partageant la Bonne Nouvelle aux gens que Dieu placera sur les chaises de ce café. Ce lieu de rencontre, principalement organisé pour la mission, est situé dans le même bâtiment que l’Église et les missionnaires de l’école Fleur de Lys pourront aussi servir. Le projet avance bien, mais il manque toutefois un gérant. L’Église prie et vous invite à faire de même pour trouver la personne que le Seigneur a déjà désignée.

Tendre un café à une personne dans le besoin apaisera temporairement son âme et lui parler de l’amour ineffable du Christ — en français — aura certainement un impact éternel. À la grâce de Dieu.

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