Les risques de l’appel à faire des disciples
Obéir fidèlement
Si Dieu peut détruire des murailles à travers un groupe de personnes marchant au rythme de la musique, que fera-t-il d’autre devant la fidélité de l’épouse de Christ envers lui et envers sa mission de faire des disciples ?
Récemment, alors que ma femme et moi mettions notre tout-petit au lit, nous avons lu dans sa Bible une incroyable histoire de foi. Le peuple d’Israël s’était enfui d’Égypte par la puissante main de Dieu, il avait traversé le Jourdain et se préparait à conquérir le pays que Dieu lui avait promis. Armés pour combattre, les Israélites s’approchaient d’une grande ville fortifiée quand Dieu leur a ordonné de faire le tour de la ville et de jouer de leurs instruments. Par la foi, le peuple a obéi. Vous pouvez lire le récit complet dans Josué 6 mais, au risque de gâcher la surprise, Dieu a été fidèle envers son peuple et les remparts de la ville se sont écroulés grâce à l’obéissance du peuple à marcher et à jouer de la musique. C’était, pour le peuple d’Israël, une décision risquée. On n’affronte pas quelqu’un qui tient un pistolet armé d’un couteau, et ce n’est pas avec des instruments et des marches rythmiques qu’on assiège une ville. Et pourtant, leur foi en Dieu était supérieure à ce qu’ils pouvaient voir devant eux.
Non sans risque
Une histoire comme celle-là nous rappelle quelque chose à propos du risque. Elle nous rappelle que toute grande et bonne entreprise comporte des risques. Les frères Wright n’auraient pas pu maîtriser la mécanique du vol sans prendre de risques. Faites des recherches sur la course à l’espace des années 1960 et vous verrez la quantité de risques que la NASA a pris pour envoyer un homme dans l’espace, en orbite, et sur la lune. Si vous voulez accomplir de grandes choses, vous devrez prendre des risques. Mais il y a une leçon supérieure à retirer de Josué 6 : les risques auxquels nous sommes exposés ne sont rien en comparaison à ce que Dieu peut faire et à ce qu’il fait à travers l’obéissance fidèle. Les périls, les risques, les dangers qui pourraient nous assaillir ne peuvent s’élever contre l’œuvre de Dieu dans et à travers son peuple. Et c’est majeur. Pourquoi ? Parce que nos yeux, nos peurs et nos émotions nous trompent.
L’appel auquel Dieu nous convie est saint, noble et merveilleux.
Les murs de Jéricho se sont écroulés par la puissance de Dieu, à l’œuvre à travers le peuple obéissant. Le peuple n’était pas la source du triomphe victorieux, il était l’instrument. Dieu est l’auteur de ce succès et il a donné à son peuple exactement ce dont il avait besoin pour l’emporter. Ce détail est d’une grande importance pour nous aujourd’hui. Ceux qui ont donné leur vie à Christ ont l’opportunité de faire quelque chose d’important à tous les jours ; proclamer fidèlement l’Évangile. Dieu nous a appelés dans le champ missionnaire et nous a équipés pour que nous expérimentions quotidiennement l’Évangile d’une façon qui puisse nous conduire à faire des disciples. L’appel auquel Dieu nous convie est saint, noble et merveilleux. Mais souvent, les risques à partager la Bonne Nouvelle nous paralysent. Nous voyons les risques devant nous : « Quelle opinion mes voisins auront de moi ? », « Et s’ils me rejettent et se moquent de moi ? », et ainsi de suite. Et souvent, nous hésitons . Nous sommes sur le point de prendre la parole, nous voyons la situation dans laquelle nous sommes et nous faisons marche arrière. Nos yeux, nos peurs et nos émotions nous trompent.
Cette semaine, faites de l’obéissance à Christ et à sa Parole votre priorité. Demandez, dans la prière, des occasions de proclamer l’Évangile en paroles et en actions ; demandez de l’audace et du courage pour ouvrir votre bouche et partager l’Évangile. Appuyez-vous sur la fidélité de Dieu qui offre tout ce dont nous avons besoin pour lui obéir dans la joie. Si Dieu peut détruire des remparts à travers un groupe de personnes marchant au rythme de la musique, que fera-t-il d’autre devant la fidélité de l’épouse de Christ envers lui et sa mission de faire des disciples ?